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laisse le vent emporter tout

29 juin 2011

trop la honte.....

faut que je vous raconte une de mes boulettes d'aujourd'hui.
j'ai changé mon forfait de portable. Pti crapo ayant un portable avec Sms illimités, j'ai utilisé plus que d'habitude le mien du coup je me retrouve hors forfait presque 15 jours avant mon renouvellement. J'ai vu que SFR faisait des offres intéressantes, j'en ai profité.
Aujourd'hui j'ai reçu ma nouvelle carte SIM. Alors je commence la procédure pour basculer mon forfait. je le fais sur internet. Mais je laisse mon ancienne carte SIM. Je vois que l'ordi rame. Alors je me dis qu'il faut peut-être mettre la nouvelle. Alors je la change mais là je lis" insérer carte SIM". Merde alors :-(
Donc je remets l'ancienne et là je lis "insérer carte SIM" :-x   QUOI !!!!!!
mais je l'ai remise !!!!!! Bon, on ne s'énerve pas, je la sors, la remets, rallume le portable et....."insérer carte SIM" P'tain fait chier...... !!!!
je refais encore et encore l'opération. Mais toujours le même message et j'ai perdu toutes les données de ma carte SIM. Tous mes numéros de téléphone !!!!
Bon alors, on se calme, et je décide de téléphoner au service technique. J'attends je ne sais combien de temps, avec la super musique SFR, et bien entendu c'est payant.....
On me répond, j'explique mon cas et là on me dit que je dois téléphoner à un autre service .
Rebelote. Renuméro, re-attente avec musique pourrie et re explication. Le gars ne semble pas comprendre ce que je lui dis :-#
Il ne voit pas où est le problème. Bon je ne m'énerve pas (et pourtant j'en ai envie) et je réexplique patiemment. Il me dit "mettez la carte SIM dans le téléphone." Se fout de ma gueule ou quoi?? 
Je le refais, encore et encore. Il me dit "mais vous la mettez dans le bon sens?"
Il me prend pour une neuneu c'est pas possible. Bien entendu que je la mets dans le bon sens !!!! 


Et soudain déclic. Je regarde la carte et je me dis "c'est pas possible, non, pas ça..... "
je prends la carte SIM, je la tourne, la glisse dans le portable et..... miracle, ça fonctionne. L'horreur, je mettais la carte dans le mauvais sens
Vous y croyez? je ne savais plus où me mettre, j'avais honte, mais honte. j'ai explosé de rire au téléphone, je me suis confondue en excuses, lui disant que j'étais un vrai boulet. Il s'est marré lui aussi.
Je ne sais pas combien ça va me coûter en appel à des services techniques, mais franchement j'ai trop honte.

j'espère vous avoir amusé avec ma mésaventure. trop la honte.


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27 mai 2011

je suis tombée amoureuse

aut que je vous raconte, je suis tombée amoureuse.

 C'était tellement inattendu, un véritable coup de foudre.
Au début j'ai eu un rendez-vous, pas plus emballée que ça. Puis je l'ai vu et tout de suite il m'a plu. mon cœur a palpité, j'ai eu chaud dans tout mon corps, ma tête s'est mise à tourner.
Là j'ai réalisé qu'il était tout ce que n'était pas l'actuel, j'ai réalisé à quel point je m'étais fourvoyé toutes ces années, depuis le 1er juillet 2006 je croyais avoir trouvé le bonheur et il n'en était rien.
En plus il est grand, vous savez comme j'aime les grands, et il est beau.....

Enfin bon, je m'emballe, mais le mieux serait peut-être que je vous raconte tout depuis le début, non?
Alors voilà. Mardi en rentrant de chez Teddy j'ai trouvé au courrier une lettre de la préfecture me proposant un appartement, un F3, à 2km de mon lycée. Seul inconvénient : c'est un deuxième étage.
Pardon? vous aviez compris autre chose? mais quoi?

Hein, vous croyiez  que je parlais d'un homme?  mais ça va pas non?!
Donc je disais, je lis le courrier reçu le 24 et je dois donner ma réponse impérativement le 30 au plus tard
j’appelle donc le gardien dans la foulée, lui expliquant l'urgence de la situation.
Il m'explique que l'appart est toujours occupé, et me donne donc le numéro des actuels locataires pour que je convienne d'un rdv avec eux.
Moi j'appelle, très gentille, et là je me prends une soufflante, mais quelque chose de beau
le mec est très mécontent parce que le gardien a donné son numéro sans lui en parler avant. donc pendant je ne sais pas combien de temps il vocifère et moi je tente de lui expliquer l'urgence de la situation.

Donc visite de l'appart hier soir.
l'immeuble fait un peu vieillot quoique de 1989. Petit immeuble de 3 étages, escaliers en colimaçon. Digicode à l'entrée.
On monte, 3 appart sur le palier, en cherchant celui qui m'importe je remarque que sur 2 des portes il y a des noms que je connais pour avoir eu des élèves portant ces noms :-(
Je rentre dans l'appart et là, coup de foudre,  beau, refait à neuf. Il y a une très grande salle à manger,, qui fait plus du double de ma salle actuelle. je demande la surface et là, accroche-vous : 102m² !!!!
oui oui, vous avez bien lu
une grande cuisine, lumineuse. 2 chambres, une salle de bain avec baignoire, l'idéal pour moi.
Tout refait à neuf  et à mon gout en plus.
le loyer est moins élevé que le mien, que du bonheur.
il y a un box, chauffage au gaz.
il est libre fin juillet.
j'ai posté le courrier d'acceptation dès mon retour.
Je vais appeler la personne chargée de mon dossier pour savoir comment ça se passe, s'il y a une sélection ou bien si le fait d'accepter l'appart vaut pour un accord et dans ce cas j'envoie mon préavis.
je suis super excitée, j'espère sérieusement que ça va se faire.
ça me simplifierait grandement la vie, à 2km du lycée, plus de voiture à faire (enfin presque plus), des économies en terme d'essence, de temps. je pourrai rentrer chez moi pour me reposer si j'ai des trous dans mon emploi du temps.

je suis à coté de la gare du RER B, ligne qui passe tout près de chez petite Chenille , je pourrais ainsi aller la chercher en RER, et donc encore m'économiser en terme de voiture.
Bref, que du bénéf, donc les 2 étages sont anecdotiques à côté de tous ces points positifs.

Croisons tous les doigts, les ailes, les antennes pour moi (n'oubliez pas que je suis un papillon ;-) )

24 mai 2011

elle court elle court....

Je deviens une véritable athlète, mes journées sont ponctuées par mes divers entrainements qui ont un seul point commun : lutter contre la maladie.

le matin je fais mes étirements pour me dérouiller, une série de 10 exercices, douloureux. Et je constate que je suis moins souple qu'auparavant, la maladie gagne du terrain. Alors maintenant j'en fais aussi le soir.

l'après-midi je vais courir ou je fais du vélo elliptique ou encore de la piscine. Toujours le même objectif. Cela dit j'adore courir, donc j'allie l'utile à l'agréable. je foule l'asphalte et là j'oublie presque que je suis malade. Je retrouve un semblant de liberté. j'aime sentir le vent dans mes cheveux, j'aime ressentir les efforts, voir les kilomètres défiler. courir m'anime, c'est un rendez-vous important pour moi.
Depuis peu je fais aussi de la piscine, dos crawlé pour endiguer le "voutement" de mon dos et la bascule de mon bassin. J'ai pris une carte de 10h, j'y vais le midi, quand il n'y a personne. Une amie se joint à moi, à deux c'est plus sympa.
Bien entendu, je pratique aussi le vélo elliptique, cadeau de mon Teddy pour Noël.

Mais depuis peu, environ deux à trois semaines, j'éprouve des difficultés à respirer quand je cours. je suis très vite à bout de souffle, par conséquent je n'ai aucune énergie. Cela perdurant j'en ai parlé à mon kiné, je redoutais sa réponse, et il confirme ce que je craignais : la maladie a progressé et ma cage thoracique est moins mobile. Mon socle intercostal (enfin je crois) semble bloqué.
Donc nouvel exercice de kiné : souffler dans une bouteille d'eau avec une paille, faire des bulles dans l'eau jusqu'à ne plus avoir de souffle puis prendre une grande inspiration et recommencer. Cela m'épuise mais pas plus que la gène respiratoire.

La maladie progresse tellement vite, malgré tous mes efforts, malgré tous les exercices. je me sens si démunie, si impuissante. que faire de plus? 
Pourquoi est-ce si fulgurant chez moi? pourquoi en un an presenté-je le corps d'une personne atteinte depuis des années? Pourquoi cet acharnement du destin?

ce soir, envie de baisser les bras, de renoncer, de me laisser aller.
Demain ça ira mieux, j'aurai repris le dessus....

18 mai 2011

journée "je prends soin de moi"

Il y a quelques mois, ma mère a eu en cadeau pour son départ en retraite des bons pour des soins dans un institut. Bon pour 2 personnes car son équipe savait ce que je traversais physiquement. D'ailleurs cela a compliqué les choses. Quels soins choisir? pas évident avec ma pathologie et mes nombreuses articulations atteintes. Ils ont donc opté pour un soin du visage, pas de risque.

Nous avons donc pris rdv aujourd'hui end ébut d'après-midi.
Donc, je m'extirpe du lit, je prends mon pti déj en regardant les mystères de l'amour sur TMC (et on ne rit pas ), je m'occupe de mes dino (très important ) et je prends une douche (oui, je me dis que c'est nécessaire quand même) . Ensuite je fais ma séance de sophro, pour me détendre et pour anticiper le voyage en transports en commun.
On se donne rdv à la gare (10mn de chez moi) et nous voilà en route pour Paris.
Une fois sur place, on sort de la station. On a 30 mn devant nous. Tranquilles  et on est tout près.
Ma mère (qui avait regardé un plan du quartier et qui en avait un dans son sac [détail important, souvenez-vous en] ) me dit "C'est par là" et moi je la suis.
Ben oui quoi? C'est ma mère,on croit toujours sa mère. Donc nous voilà arpentant les trottoirs sous un soleil printanier fort agréable ma foi, avec pour accompagnement le bruit délicat des marteaux piqueurs, des travaux, des klaxons parce que le mec n'a pas démarré dans la micro seconde qui a suivi l'arrivée du feu fert, des odeurs aussi délicates que celles des pots d'échappement des bus, des scooters et endroits qui ont servi selon toute vraisemblance d'urinoirs publics. Bref, un voyage agréable vers une destination non moins agréable.
Après quelques minutes (environ 10) je suis prise d'un doute  et si nous n'étions pas dans la bonne direction?
après mûre réflexion  je décide de demander le plan à ma mère et que vois-je?  nous sommes parties en sens inverse !!!  :-((
Bon, pas de panique, je prends les choses en mains (oui oui, et le plan aussi)  et je nous guide. Et on va par là, puis par là, en repassant par ici, et on revient par là. Les minutes tournent et on ne voit toujours pas la rue où nous devons nous rendre. Cette sortie devient une vraie course d'orientation, une quête du Graal
Nous, on se marre. on se fout mutuellement de notre pomme car nous sommes aussi nulle l'une que l'autre.
Après moult détours et en désespoir de cause nous décidons de demander notre chemin .
Une gentille dame nous indique une rue que nous prenions soin d'éviter car j'avais entrainer ma mère dans l'autre direction  :-D
Bref, nous sommes arrivées à l'heure.  (bon ok, on aurait pu s'y rendre en 10mn à tout casser, mais on a visité le coin d'abord)

La patronne est seule. Nous ferons donc les soins l'une après l'autre. Petit salon agréable, style un peu baroque. Je propose à ma mère de commencer. je m'enfonce dans un fauteuil fort agréable et je décide de me faire une petite séance de sophro en attendant. Puis je feuillète des magazines. je suis bien, détendue. Je ne vois pas le temps passer.
Au bout d'une heure, elle revient ma chercher. je vois ma mère sortir, radieuse, un large sourire illuminant son visage, tout aussi lumineux. essai concluant.
je me rends donc à mon tour dans la cabine. j'enlève mon tee-shirt et m'installe sur la table. Ambiance cosy, petite lumière.
je ferme les yeux. Elle me masse le visage, m'applique de l'huile puis un gommage. Ensuite, elle place un truc à vapeur au niveau de mon visage, pour ouvrir les pores. Et me laisse 10mn. j'en profite pour me détendre encore plus.je garde les yeux fermés (je ne les ouvrirai pas de tout le soin), et je pratique une respiration apprise en sophro. je ressens d'ailleurs des signe de détente.
Elle revient au bout de 10mn, me nettoie le visage puis fait un truc auquel je ne m'attendais pas le moins du monde et que je n'ai pas apprécié le moins du monde : elle m'a trituré les points noirs :-#
Ca fait mal merde ! et c'est pas agréable. Mais c'est un soin du visage, donc on enlève tous les comédons. Pffff
ensuite elle m'applique une huile odorante, me masse, puis m'applique un masque (le tout sur le visage, le cou et les épaules).
Je suis restée, avec le masque posé, à me détendre.
Au bout d'un certain temps elle est revenue, m'a nettoyée et ensuite appliquée une huile délicate.
je me sentais détendue, apaisée, rayonnante.
En sortant on avait le visage radieux, lumineux (et sans comédon ;-)).
Expérience à renouveler.



Demain je vais à la piscine. je vais y faire des longueur sur le dos pour lutter contre les effets de la maladie. tout va plus vite chez moi et je commence déjà à me voûter. Donc je multiplie les exercices, les étirements pour endiguer cette progression exponentielle.
Bref, je prends soin de moi, au maximum. Je me bats quotidiennement contre la SPA, pas toujours facile. Chaque jour je fais ma série de 10 étirements, répétés 10 fois chacun. Ajoutez à cela le sport, vélo elliptique ou course à pieds, maintenant la piscine, le kiné de façon bihebdomadaire. Un vrai emploi du temps de ministre. et dire aue c'est mon quotidien, et que j'y suis contrainte à vie... et je ne parle même pas des traitements à avaler ou à m'injecter. parfois la lassitude prend le pas sur mon moral d'acier, notamment quand les douleurs sont si fortes qu'elles me plient en deux, et que je suis tellement voûtée qu'on dirait Mister Magoo. Il m'arrive encore d'avoir des difficultés à me déshabiller seule et je dois demander à Teddy de m'aider. et là j'imagine mon avenir et les larmes sont difficiles à retenir. mais Teddy est là, patient, attentif. que ferais-je sans lui? je n'ai pas envie de le savoir.


12 mai 2011

rdv avec l'expert médical

Oyez Oyez mes amis et fidèles lecteurs,

Je sais que vous vous languissez de mes aventures médicales qui vous distraient plus qu'un épisode de Docteur House et d'Urgences réunis. Désolée, mais il n'y avait rien de bien palpitant ces derniers temps, mais avouez que je vous ai gâtés pendant de longs mois.

Alors, soyez réjouis, car aujourd'hui il y a un nouveau périple, hé oui, mon rdv avec l'expert médical désigné par la commission, pour déterminer si l'octroi de mon congé longue maladie est pertinent ou non.  Je vous rappelle que je suis en longue maladie officieuse depuis le 12 janvier. Pas pressés hein !

je me rends donc dans son cabinet chargée de tout mon dossier médical. je n'ai rien oublié, j'ai tout pris.
J'ai la chance d'être convoquée dans le même cabinet que celui de mon rhumatologue attitré, l'expert désigné étant le collègue de mon médecin. Cabinet qui est à 10 mn de chez moi (ou à 40mn en période de crise).
Je disais donc : j'arrive avec TOUT mon dossier, et une hernie en prime tant il est lourd .
je suis reçue à l'heure, ce que j'apprécie.
Mais son cabinet me déplait au plus haut point. Ce monsieur a la fâcheuse habitude de fumer dans ce lieu de consultation et a les doigts tout jaunes . Beurk


Il me demande mon historique médical, je m'exécute en me disant qu'on va y passer 2h. Et là de m"interrompre sans cesse pour dicter mes propos sur son dictaphone. j'adore....
Arrive la question à 109407948 euros : "quel est votre traitement actuel ?" (pour info, il lui suffisait de consulter mon dossier, qui est dans le tiroir de son secrétariat, ce qu'il n'a absolument pas fait.)
Et là, sa mâchoire se décroche, comme dans les Tex Avery. Il hallucine littéralement devant l'importance du traitement.
Au moins, il ne pourra pas considérer que j'ai rien (comme l'autre trou du c.... de médecin conseil)

Il me fait me déshabiller (vilain petit cochon va  ;-D), me fait me pencher en avant, en arrière, sur le côté pour vérifier ma mobilité. Il confirme ce que le rhumato a diagnostiqué hier : je commence à me vouter et mon bassin bascule. Pas bonne nouvelle du tout, pas envie de me vouter moi :-(
Puis je monte sur le pèse personne, il me demande ma taille.
et.... c'est fini. 15mn, emballé c'est pesé !

Il n'a regardé strictement aucun élément médical de mon dossier, n'a regardé aucune de mes articulations, et pourtant certaines sont encore très douloureuses, mon historique est plus qu'incomplet (faut dire qu'en 15 mn on avait pas le temps)
C'est dingue, tous les médecins experts que je rencontre ne regarde jamais mon dossier médical. C'est pas leur job?

Il m'accorde la longue maladie pour 1 an, donc je peux reprendre le travail le 12 janvier 2012.
Houla, c'est pas du tout ce que je veux moi.
Et là de négocier pour pouvoir reprendre le travail plus tôt.
Il me dit que pour mon état mental ce serait une bonne chose de reprendre. Mon état mental?????? J'ai apprécié, vous n'avez pas idée.
Il me prend pour une folle ou quoi? ???,

donc j'insiste, je lui explique que je veux reprendre en septembre. Devant mon insistance, il opte finalement pour un CLM de 9 mois, reprise le 12 septembre. Mais, car il y a un mais, il pense que je dois prendre des antidépresseurs  pour les élève
s et pour moi??????!!!!!   8-(

Apparemment, le fait de vouloir reprendre le travail sans profiter de mon année complète prouve que je suis dépressive.
Bon à sa décharge, la maladie est génératrice de dépression, la douleur occasionne des états dépressifs. Mais je ne me sens pas dépressive du tout. Bien au contraire, je fais des projets, je m'investis dans différentes choses, je fais partie d'une association dans laquelle je m'investis aussi.
Il y a quelques mois j'étais mal, j'ai songé à consulter et éventuellement à prendre quelque chose pour m'aider à passer un cap difficile. Mais là?
Il croit peut-être que je ne prends pas assez de cachets dans une journée?! J'en prends au minimum 13 par jour et au max 19, sans compter mon injection hebdomadaire.
Se fout de moi celui-là?
Pour une fois, je ne vais pas suivre les conseils d'un médecin. Je vais néanmoins téléphoner à mon rhumato pour le tenir au courant et lui demander son avis.

La reprise se fera certainement à mi-temps thérapeutique au début, histoire que mon corps se réhabitue. la transition sera violente à n'en pas douter. Peut-être pense-t-il qu'à ce moment-là les antidépresseurs seront nécessaires pour encaisser le coup, et gérer les élèves. Mais je refuse de l'envisager pour l'instant.

voilà pour les dernières nouveautés au pays merveilleux de la SPA

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9 mai 2011

week-end avec mon Mogwaï

Enfin, après 15 jours de séparation, nous nous sommes retrouvées. 15 jours d'attente, 15 jours à espérer que le Gremlins ne fera pas son apparition, nous laissera tranquille.

vendredi soir je vais la chercher à son école. On rentre, on se prépare un petit repas sympa et on se colle devant LA finale de Familles d'explorateurs. Nous avons suivi tous les épisodes, alors nous ne pouvions rater LA finale. Blotties l'une contre l'autre nous commentons, faisons nos LDP, passon un excellent moment.
Puis nous vient une envie : une dégustation de miel. Petite Chenille rentre de sa classe transplantée dans les Hautes-Alpes, un apiculteur est venu leur présenter son travail et elle a acheté des échantillons de divers miels.
Nous sentons, nous piochons dans un pot,dans un autre. Nous comparons. Nous nous régalons.

Samedi :

Petite Chenille se lève à midi ! Et encore, je suis allée la réveiller. Elle sort d'une angine doublée d'une otite et d'une classe transplantée. Je la sais fatiguée, et puis la veille elle est allée se blottir dans son cocon assez tard.
Moi j'ai eu le temps de faire un peu de vélo elliptique, pour tenter de me dérouiller quelque peu.
Nous passons chercher ma mère avant de nous envoler pour le centre équestre. C'est la premièer fois que sa grand-mère va la voir monter et c'est une séance d'obstacles. Ma mère a l'impression de se retrouver 25 ans en arrière, quand c'est moi qui montais fièrement. Une passion que je partage avec ma fille.
je la regarde, je la contemple et me dis qu'elle grandit à vue d'oeil. Son corps change, il perd ses rondeurs de petite fille, s'affine et le corps de jeune fille s'esquisse peu à peu. Plus je la regarde, plus je la trouve magnifique.

Dimanche :

nous nous apprêtons pour aller au marché. j'aime flâner dans les allées du marchés, faire le tour des étals, voir les produits frais. Je rêve de produits de saison. Ma mère nous a rejointes. Petite Chenille sur son vélo, nous à pieds nous nous y rendons. Le soleil réchauffe notre peau, une belle journée s'annonce, encore une. Après un petit tour parmi nos marchands préférés nous optons pour un déjeuner printanier : tartare de thon pour Chenille, truite de mer pour nous, cuite au four avec des légumes que je fais confir, asperges blanches, et en dessert : une gaufre avec des fraises et des framboises et une boule de glace.

pendant que je m'affaire un cuisine, heureuse de préparer ces agapes pour elles, je les entends jouer à Destin. J'entends les éclats de rire, les commentaires, et moi je souris.
La maladie aura eu ça de bon, nous permettre à ma mère et moi de nous rapprocher. J'ai fait table rase du passé. je n'ai pas oublié, mais je suis passée à autre chose. Je refuse d'être ancrée dans le passé, c'est sclérosant, c'est destructeur.et moi je veux construire, je veux aller de l'avant.
Après un repas on ne peut plus délicieux, nous nous sommes rendues à la piscine.  Conseil médical, c'est bon pour ma pathologie. Petite Chenille adore ça, elle pourrait barboter des heures. Mais nous n'étions pas seules à avoir eu cette idée. Trop bruyant. des morpions qui courent partout, qui crient, qui éclaboussent. Tout ce que j'adore. Et en plus je dois porter un bonnet de bain, l'horreur intégrale.

Je suis les conseils du rhumato, et je fais des longueurs. Mais force est de constater que mon poignet et ma cheville souffrent des efforts effectués dans l'eau. Malgré les traitements, malgré le repos, je n'ai jamais récupéré au niveau des articulations les plus touchées, celles qui ont été très inflammées. Et je pense que je ne récupérerai jamais totalement. Demain j'ai rdv avec le rhumato je lui en parlerai.

Dimanche soir, fin du week-end. petite Chenille est rentrée chez son père. Dans 15 jours nous nous retrouverons. 

29 avril 2011

Alerte virus

Ce message d'alerte est fondamental et très sérieux. La population est en danger. Il s'agit d'un virus qui s'attaque à un public relativement jeune, le temps d'incubation est pour le moment inconnu, de même que le mode de transmission. Des scientifiques se penchent sur le problème pour répondre à ces interrogations et trouver un remède. Car malheureusement pour le moment il n'existe aucun médicament pour espérer guérir.
Il semblerait qu'il s'agisse d'une maladie chronique, évolutive, voire dégénérative. Les premières manifestations apparaissent aux alentours de 10 ans,plutôt chez le sujet féminin. Chez le sujet masculin les symptômes sont plus tardifs.

Malheureusement, Petite Chenille en est atteinte. Premiers symptômes depuis quelques temps,mais avec son père. Je ne m'en étais pas aperçue. C'est au cours des vacances de Pâques que la maladie a connu un pic et que ses manifestations ont été quotidiennes. Il s'agit de la Gremlinélite. L'enfant passe du Mogwaî A-DO-RA-BLE à l'affreux gremlins. Elle peut-être un Mogwaï à qui on a envie de faire un tas de câlins et de poupouilles, qui a le poil tout doux, de grands yeux à faire fondre n'importe quel coeur,une voix fluette et délicate. Puis sans crier gare elle mute en cet affreux Grimlins aux dents acérées, au regard de tueur, à la voix criarde, qui semble vouloir nous mordre dès qu'on l'approche. Un changement tellement radical et imprévisible que cela m'a littéralement clouée sur place les premières fois.

Je vous fais un petit exposé afin que vous compreniez bien de quoi il retourne.
Parfois je lui dis un truc, et elle se met à souffler, mais un truc de dingue. Alors je lève les yeux ou je lui fais la remarque et là elle me dit,mais d'un ton que je ne lui avais jamais entendu "Quoiiiiiiiii,j'ai rien dit !"  (ce qui techniquement est la vérité, mais ce qui a le don de m'exaspérer au plus au point)

je lui demande de mettre sa casquette car elle est en plein soleil, alors elle souffle, mais refuse d'y aller car c'est trop loin (à 2m tout au plus). Alors elle se met à longer les murs pour éviter le soleil,parce que je lui ai soit-disant interdit d'aller au soleil !    Non mais vous y croyez, vous????????


Souvent je lui disais :

- Petite Chenille, ma chérie,on va faire tes devoirs (vous remarquerez le ton affable, les formules gentilles pour éviter le conflit).
- pfffffffffffffffffff  (j'adore, vous n'imaginez même pas) je ne relève pas pour éviter de m'enflammer dans la minute
- on va apprendre 2 strophes de ta poésie  ma petite chenille d'amour... (2 quatrains, donc 8 vers) Toujours un ton aimable, mais une colère légère, contenue
QUOIOIOI-OIOIOIIIIIIIII !??????!!!!! TOUTE LA POESIE !!!! ??????? (??????????????heu, j'ai dit ça quand????)
-J'ai dit 2 strophes !!!!!!!!! GGGGGGRRRRRRRR (Vous remarquerez  le ton beaucoup moins affable)

autre exemple :
-Petite Chenille , ma puce, mon ange du soleil (toujours les préliminaires, c'est fondamental), tout à l'heure on apprendra 2 strophes de ta poésie. (ton gentillet) (saleté de poésie qui a pourri mes vacances)

- QUOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! TOUT DE SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
   (je dois pas parler la même langue qu'elle !!!! ) 
- J'ai dit TOUT A L'HEURE !!!!!!!!! (Saleté de gosse !)  GGGGGGRRRRRRRRRR (je vais la tuer !)

Une fois qu'il est tout à l'heure (c'est à dire 5 ou 6 heures plus tard). Nous sommes attablées toutes les deux dehors, elle avec son cahier de poésie sur les genoux moi sirotant un thé, faisant semblant de ne pas voir sa mauvaise tête pour ne pas m'énerver dans la minute
- pffffffff on va y passer 3h ! (devinez qui parle....)
-( GGGRRRRR contenu, mais forte envie de la décalquer sur place)  non ma chérie (ton un peu crispé), si tu y mets du tien ça devrait aller vite. (vu la mauvaise volonté qu'elle y met c'est clair qu'on va y passer la nuit. envie de le descendre cette saleté d'albatros de m....., de lui mettre des coups de latte, de lui fracasser ses ailes puis de le noyer pour ne plus en ententre parler)
- pfffffff, c'est trop dur ! et puis ça veut rien dire ! et puis j'en ai assez. C'est pas des vacances puisqu'on a des devoirs. pfffffffff
- GGGGGGGGGGRRRRRRRRRRRRRRR (Calme-toi Mylène, Respire,reste calme) Je vais t'expliquer les vers que tu ne comprends pas ma puce (ce dernier mot m'arrache la gorge, mais c'est de la diplomatie pour ne pas lui arracher la tête)
- ppppfffffffffffffff (je ne supporte plus ces soupirs !, quand ma sophrologue va me demander d'expirer je vais lui défoncer la tête à coups de pelle c'est obligé). J'y arrive pas (bon pour situer, elle a son cahier sur les genoux, à peine s'il est ouvert et si elle le regarde)
- Mets-y du tien, ça sera plus facile. Un conseil méthodologique : LIS les vers ! Et pour ça REGARDE ce satané poème !!!!!! Et si tu continues comme ça tu vas monter illico dans ta chambre !
- Et j'aurais pas mon poème à apprendre???? (joie non contenue de la part de cette chose en face de moi qui a l'apparence de ma fille mais qui ne peut pas être elle)
- ??????????????????????? (Nan mais j'y crois pas !!!!!) Sors de ce corps parasite !


elle se jette parfois sur le canapé en soufflant  pfffffffffffff, je sais pas quoi faire......
alors, toi, toujours prête à aider, ton altruisme naturel te jouera des tours, tu lui dis  :
- tu pourrais faire ceci ou cela ou encore ça...
- j'ai pas envie/ c'est trop loin, pffffffff  (je ne supporte plus ce pppfffffff)
- tu veux qu'on fasse un jeu, toutes les deux? (toujours prête à rendre service. le ton est aimable quoiqu'agacé)
-j'sais pas ! pfffffffffffffffff
- ??????????????????????   GGGGGGGGGGRRRRRRRRRRRRRR

il m'est arrivé pour la première fois de mon existence d'avoir envie de la gifler. je lui ai dit d'ailleurs.
Et vous savez  ce que cette bourrique a eu le culot de me dire lors d'une de mes phases de colère aiguë ????? "fais ta séance de sophro maman" alors là, regggggrrrrrrrrrrrrrrr

28 avril 2011

un voyage de l'imaginaire

Aujourd'hui, alors que je quittais la permanence de l'AFS à Henri Mondor,j'ai vu qu'il y avait une expo picturale à l'espace culturel de l'hôpital. Et je me suis dit "tiens? pourquoi ne pas entrer?"
Après tout, rien ne pressait, je n'étais pas obligée de rentrer, personne ne m'attendait,il était encore tôt.
Alors je suis entrée, et j'ai découvert que c'était le vernissage. Chaque mois il y a une expo d'artistes contemporains différents. Ils exposent leurs oeuvres, cela fait une sortie pour les malades, une excursion hors du milieu hospitalier, une bouffée d'oxygène.


J'ai été happée par l'univers de cette artiste-peintre, qui fait dans l'abstrait. Avec l'âge j'apprends à aimer l'art abstrait, à me détacher du figuratif. L'abstrait permet davantage de se projeter dans la toile, d'y projeter son inconscient. Chacun peut y percevoir des choses différentes selon son vécu, sa sensibilité etc.
Elle travaille les couleurs primaires en projetant la peinture sur la toile puis en raclant avec des morceaux de carton. Cela fait des mélanges étonnants. Elle se laisse porter par la toile, ne cherche pas à créer un sujet précis, le sujet vient au fur et à mesure, elle laisse son inconscient la guider.
j'ai eu un coup de cœur pour ses tableaux. Certains provoquaient de la répulsion mais en même temps une forme d'attraction. D'autres m'ont fascinée, parfois j'ai flashé. C'était fort. J'ai adoré.
j'ai pu bavarder avec elle, elle m'a parlé de son travail, de sa manière d'appréhender son art. Et là je me suis dit "faut que j'aille davantage dans des expo, ça me manque"
C'était une petite expo, mais c'était géant, j'ai voyagé dans cet espace confiné. J'ai été transportée hors du temps & de l'espace. Le thème de l'expo était "voyage", son but a été atteint.
Cette "rencontre" a été très forte émotionnellement parlant.
J'ai échangé avec plusieurs personnes à propos des toiles, nous avons comparé nos perceptions et c'était impressionnant de constater que chacun d'entre nous y voyait quelque chose de différent, tant sur ce que ça pouvait représenter que sur l'univers évoqué.
Par exemple, un des tableaux avait une dominante jaune et rouge, avec des tâches or, des traits noirs. Je percevais un univers africain,j'y voyais des femmes rentrant au village, le soir, j'entendais presque leurs chants. Une amie de l'artiste, elle, se projetait en Inde et quelqu'un d'autre y voyait une scène de tauromachie.
Aucun des tableaux ne portait de titre pour éviter justement de limiter notre imagination, de conditionner nos interprétations.


j'ai pris la carte de l'artiste, voici l'adresse de son site, si jamais cela vous intéresse de jeter un coup d'œil. 
www.helszum.fr
Son nom est Hélène Szumanski.



14 avril 2011

moments de complicité bis

Puisque Petite Chenille se découvre une passion pour la course à pieds,j'ai décidé de l'équiper. On ne peut pas pratiquer un sport correctement sans avoir le matériel adéquat, et je ne voulais pas qu'elle se fasse mal.
Donc lundi nous nous sommes rendues dans un de mes magasins favoris pour nous procurer tout ce dont nous allions avoir besoin pour nos moments de complicité sportifs.

Nous voilà donc sur place, flânant dans les rayons, regardant les tenues de sport comme d'autres font les boutiques, cherchant les baskets adaptées quand d'autres se cherchent des souliers pour l'été. Nous avons joué nos Pretty women. Pour éviter tout impair, j'ai pris conseil auprès d'un revendeur agrée, elle a testé ses running, puis pour le fun on lui a pris un corsaire moulant et des chaussettes pour la course ainsi qu'un bandeau. Un mini moi. J'ai craqué,elle était à croquer.
Puis nous avons filé au rayon cycles car la miss a besoin d'une nouvelle monture. Elle en teste plusieurs, puis fait son choix. La voilà à présent équipée pour nos escapades sportives.

Dès notre retour,elle a enfilé sa tenue, enfourché son vélo et nous voilà arpentant les trottoirs en direction du parc et du stade. Une fois sur place,elle devient bipède et me suit sur les pistes, nous tournons ensemble.Je me sens si bien que je décide de faire du fractionné.Mon ange ne pouvant suivre décide de reprendre son vélo et roule à ma hauteur en m'encourageant. Elle devient mon lièvre,me booste un maximum,m'oblige à allonger ma foulée et à augmenter ma puissance.On s'amuse comme des folles. je suis montée jusqu'à 20,3km/h. Avec elle je me dépasse encore.

Depuis nous sortons tous les jours. Nous nous rendons au stade,je tourne un moment, elle alterne entre course et vélo, faisant son biathlon rien qu'à elle. Puis ensuite nous passons 1h30 à 2h au parc, elle s'amuse et moi je me détends, je bouquine,je la regarde, je fais mon plein d'elle. Et nous repartons, elle à vélo, moi en courant. Chaque jour un peu plus, nous allongeons les parcours, juste parce que nous sommes bien, juste parce que nous n'avons pas envie que cela s'arrête.

que j'aime ma vie, que j'aime ma fille.

10 avril 2011

moment de complicité

Samedi 9 avril, Début des vacances scolaires. 17 jours rien que pour Petite chenille et moi, 17 jours à se consacrer, à profiter l'une de l'autre, à 200%.

Après avoir butiné un petit déjeuner ensemble, je lui dis que je vais aller courir un peu.Et là, tout de go elle me demande "je peux venir avec toi?" Moi,surprise et enchantée par cette proposition j'acquiesse, pleine d'enthousiasme. Ce sera une première pour nous. Elle sait ce que représente la course pour moi et veut le partager avec moi, tout comme je partage ses activités. Sorte de complicité. Un moment rien qu'à nous.

Nous voilà parties sur une piste ombragée,à l'écart de la ville. Nous courons côte à côte, je lui donne des conseils, elle m'écoute. Nous discutons, échangeons. Je l'interroge régulièrement, pour savoir si elle tient le rythme, si la cadence n'est pas trop élevée car ma montre m'indique 9,5km/h, et ses petites jambes font des foulées plus courtes que les miennes. Mais elle suit,  heureuse. Nous sentons l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, entendons le gazouilli des oiseaux, ressentons la chaleur du soleil sur notre peau.
Bien entendu, la performance n'est pas notre objectif, seul le plaisir nous anime. Plaisir d'être ensemble, seules, toutes les deux. Un moment privilégié, particulier.

Nous faisons plusieurs pauses, pour qu'elle se repose un peu, pour reprendre des forces.
En voyant l'arrivée poindre, nous optons pour un sprint, et nous voilà nous dépassant, accélérant au maximum.Sa capacité physique m'impressionne car elle monte à 18,2km/h.
Lors du second sprint, petite chenille prend un tel envol qu'elle me cloue littéralement sur place, j'augmente ma foulée pour la rattraper et je dois aller jusqu'à 19,4km/h pour la dépasser !!

Une fois notre course terminée, nous échangeons sur nos impressions, nous effectuons nos étirements. Elle boit mes paroles, applique à la lettre mes conseils. Nous nous sentons tellement bien. Nous avons parcouru en tout 4,5km en 30mn.

Elle me demande si elle pourra revenir avec moi, car elle a aimé cette complicité. Un an que la SPA est apparue, et en un an elle a vu sa mère être diminuée un peu plus tous les jours, jusqu'à ne plus pouvoir marcher, ne plus pouvoir s'occuper d'elle, ni même la câliner. Mais un an après, elle voit sa mère retrouver ses forces, se battre quotidiennement. Nous avons été privées de trop d'instants de bonheur, bien entendu nous ne pouvons pas rattraper le temps perdu, mais nous n'avons pas l'intention d'en perdre davantage, nous voulons savourer chaque minute passée ensemble.
Tout cela nous le sentons, nous n'avons pas eu besoin de nous le dire. Les mots sont inutiles. En rentrant, nous remplissons mon cahier de bien-être. Cahier dédié à la sophrologie,à la course à pieds et à mes objectifs et envies. Nous y notons scrupuleusement notre sortie, nos impressions puis nous le décorons à l'aide de stickers, pour qu'il soit le plus beau,leplus gai possible. Dans la dernière partie nous notons comme objectifs des vacances "Profiter au maximum de nous, aller courir ensemble,partager debons moments, des fous rires et des câlins". Je n'en demande pas plus à la vie.

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